Jour 1

Mon arrivée sur le village du festival

Après m’être levé à 5h du matin et avoir pris l’avion de Nantes à Marseille, j’ai terminé mon trajet en prenant un train. J’y ai rencontré Adam, un traceur Slovaque, qui venait pour la première fois aussi à cet évènement.

En marchant dans Miramas avec mon gros sac de randonnée plein d’affaires pour passer quelques jours, j’ai tout de suite réalisé que j’allais avoir chaud tout le week-end. Il a fait une trentaine de degrés pendant les 3 jours, je ne suis pas habitué à ces chaleurs !

Le programme des évènements de l’éte à Miramas

Dès mes premiers pas dans la ville, j’ai commencé à voir des affiches mettant en avant le festival Parkour Session, comme ce « programe » des évènements de l’éte à Miramas.

Une affiche du festival Parkour Session dans une rue de Miramas

Un peu plus loin, j’ai vu une grande affiche dédiée au festival Parkour Session, avec une image d’un traceur en train de faire un saut de bras. C’était le premier indice montrant l’ouverture d’esprit exceptionnelle des dirigeants et des habitants de cette ville. Vous verrez plus tard que cela va bien plus loin que de simples affiches !

L’entrée du festival, le vendredi à 10h

Je suis enfin arrivé sur le village du festival vers 10h du matin, bien avant l’accueil officiel des participant·e·s prévu à 16h. Mon objectif en arrivant aussi tôt était d’aider les bénévoles à installer et décorer le village.

Des piles de matériaux utilisés pour la construction

Quand je suis arrivé, toutes les structures du village étaient déjà en place. J’ai appris plus tard que cela avait demandé 2 semaines de construction, jour et nuit, avec la participation d’une cinquantaine de bénévoles. On ne se rend pas compte, mais l’an dernier le festival avait demandé 13 tonnes d’échafaudages et des centaines de palettes en bois !

Le plan du village du festival

Après un rapide coup d’œil au plan, je savais maintenant à quoi servait chaque installation, car il n’y avait pas encore les panneaux 🙈

La liste des tâches à faire avant l’arrivée des participant·e·s

Ne connaissant personne, je suis allé demander à l’accueil comment est-ce que je pouvais aider. On m’a montré une liste de tâches à faire avant l’arrivée des participant·e·s, et on m’a redirigé vers Anthony Denis, fondateur de l’association Parkour Miramas et traceur depuis 2006. Il est également à l’origine de ce festival, qui a lieu tous les ans depuis 2009.

Gabriel dans un arbre en train d’accrocher une guirlande

Après avoir aidé à la buvette, j’ai été missionné d’installer les guirlandes. Par chance, j’ai rencontré Gabriel Regnier, qui, comme vous pouvez le voir sur la photo précédente, est très à l’aise dans les arbres. Il était à plus de 5m, mais ça n’avait pas l’air de le déranger du tout. Si vous allez voir son compte Instagram, vous verrez que la nature est son terrain de jeu.

Moi je n’ai encore jamais grimpé à des arbres, alors je l’ai aidé en tenant les fils tel un assistant caméra. Cette phrase ne restera pas vraie longtemps, puisqu’une session de parkour dans les arbres était prévue le dimanche !

Moi en train de faire un saut de chat plongé, attention ça va vite !

Après l’effort, l’effort ! Eh oui, après avoir aidé à installer les guirlandes, j’ai profité un peu de la structure avant que le monde afflue.

Une de mes tentatives d’atteindre le haut du mur de 4m

Après m’être bien amusé au sol, j’ai décidé de m’attaquer aux grands murs de la structure. L’objectif était d’atteindre le plus haut possible 🔝

Un peu plus tard, on nous a donné des logos Parkour Miramas à scratcher sur le mur, j’ai réussi à atteindre 3,65m !

Une de mes meilleures tentatives de passe-muraille, 3,65m !

Je suis parti quelques minutes, et en revenant il y avait plein de stickers plus hauts que le mien, dont plusieurs à 4m ! Je n’ai jamais réussi à trouver qui allait aussi haut mais ça doit être impressionnant à voir.

Première découverte du Traceurs Camp

Le bâtiment principal du Traceurs Camp

Après avoir passé la fin de ma journée à regarder les traceurs découvrir le festival, je suis allé au Traceurs Camp de Miramas pour la première fois de ma vie. Pour vous donner une idée, le lieu ressemble à :

On m’a fait une visite guidée consistant à grimper partout, c’était original. J’ai notamment pu grimper dans l’arbre central du camp, où ont été aménagés deux étages de vie.

Le premier étage de l’arbre, couvert par le plancher d’au-dessus avec des matelas de récupération suspendus pour y dormir

Depuis l’arbre on peut apercevoir le toit du bâtiment principal du camp, aménagé avec des bancs pour en faire un espace convivial.

Le toit du bâtiment principal, où se sont posées quelques personnes qui discutent

Il était déjà 21h alors les traceurs commençaient à installer leurs hamacs dans le camp pour y passer la nuit.

Le Traceurs Camp commence à être rempli de hamacs pour la nuit

J’ai trouvé un espace libre entre deux bancs, alors j’y ai posé mon sac mais je n’ai pas sorti mon matelas pour ne pas bloquer le passage. C’état juste à côté du balcon, un petit espace carré donnant sur l’extérieur.

Le balcon en question

Projections de sensibilisation au parkour

Le festival Parkour Session, en plus d’être un lieu de rassemblement pour les traceurs, a pour objectif de sensibiliser les personnes extérieures à cette pratique et renforcer les valeurs du parkour chez celles et ceux le pratiquant. Après un concert, la première soirée se termine ainsi sur des projections de sensibilisation au parkour.

Préparation de l’écran blanc pour la projection

Ces projections ont commencé par un mot du maire de Miramas (enfin son représentant), expliquant le soutien que la ville porte à cet évènement et l’ouverture d’esprit avec laquelle elle supporte l’association Parkour Miramas.

Ensuite, Anthony Denis a passé plusieurs vidéos sur différents sujets :

Une première vidéo, de parkour dans les arbres (dit « primal »)
Un extrait de « Miramas entre potes »
Une vidéo d’exploration du circuit d’eau pluviales de Miramas

S’en sont suivies des vidéos de parkour à tous âges, accompagnées d’encouragements à la découverte de la part d’Anthony Denis. Je rajouterai plus d’infos et vidéos un jour™.

La session de nuit

Les projections se sont terminées à minuit, et Anthony nous a tou·te·s donné rendez-vous à 1h00 pour une session d’entraînement dans la ville de Miramas. Pas longtemps avant de partir, un gendarme est allé demander à Anthony « Vous allez aller dans quel quartier ce soir ? » et il lui a répondu en toute honnêteté « On va aller vers [X], et grimper les bâtiments [Y] et [Z]. » Le gendarme, très habitué de ce genre d’entraînement, l’a remercié pour l’information en lui précisant qu’ils ne viendraient pas nous déranger.

Quand je vous disais que cette ville est particulièrement ouverte d’esprit, j’en avais là une confirmation !

Cet article n’est pas fini, mais je publie quand même le début pour ne pas vous faire attendre. La suite arrivera un jour™.